Ton rêve est le mien Je suis toujours là. C'était bien moi, dans toi Par bonheur, par malheur, on n'y peut rien je te baise toute, jusqu'à la moindre de tes fossettes. Je me branle sur toi. Je jouis sur tes yeux. Je vais sur Nice et mon chemin de fer croise La Garde. Par les fenêtres du train (e pericoloso sporgersi, comme on disait du temps où les fenêtres s'ouvraient, et où il y avait encore un pericoloso), je vois notre Château. Car il est à nous. C'est là que tu aurais dû me dépuceler. Je t'aimais tant que, de retour à la maison, je faisais des bulles de salive pour sentir encore ton haleine. Je t'aimais tant que je m'enfermais dans la chambre que nous partagions avec mon frère pour sentir mes mains pleines du parfum des tiennes. Je t'aimais tant que j'allais à pied, par le vieux chemin de Sainte Musse, tous les dimanches, dans le seul espoir de te retrouver aux Puces. Wendy, je t'aimais tant que j'espérais, dans le secret de mon horrible couvre-lit orange, que quelqu'un chercherait à te nuire pour que je puisse mourir en tentant de te sauver la vie. C'etait mon grand projet, ça.. Je t'aimais tant que j'en oubliais qu'on aurait pu faire l'amour. Oh, pas de regrets, pas de remords. Des remours, à la rigueur.. Je t'aime tant que j'aurais voulu qu'on se depucelât ensemble. Je t'aime.
Commentaires :