C'est le Grand Printemps d'Automne sur les figuiers à peine jaunis et les bougainvillées refleurissent. Je te couvre de cocaïne. Tu es nue dans la terre sèche et tu l'inondes de ta gelée blanche. Tu arroses mes tulipes, tulipe toi-même. Des feuilles brunes et tannées de marronniers couvrent ton ventre. Du sable coule entre tes seins. Des pétales de bignone sur tes cuisses, rouges comme ta chatte ouverte et bien trempée, Marquise. Toute grain de beauté, tu te crucifie dans la terre. Attentat à la pudeur ou cybermanuel de botanique. Jardin, tu jouis comme un jardin. Tu portes ton pied gauche à ta bouche et tu te léches comme un animal. Ton sexe ouvert s'enfonce dans l'humus d'automne. Tes boucles blondissent le soleil de 4heures PM. Le soleil te pedophilise. Un brelan de jeunes putes- fées jutent entre tes doigts. Tu me voles une bague pour qu'elle brille sur ton corps quand tu le touches. Les jacinthes fleurissent et te pénètrent. Par la bouche, la chatte et le cul. C'est la partouze de l'avent dans un tableau dévoyé de Botticelli. Les mimosas éclatent à tes chevilles, le lierre ligote tes poignets. Bientôt Noël. Alléluia. Je t'aime.
Commentaires :
On dirait un fausse parodie d'un poeme de JIM morrison.
C zero.