Les journées sont trop courtes en cette saison. Si je dormais la nuit, le temps me manquerait pour assez penser à toi. Carresse-toi quand tu me lis. Quel autre triomphe pour un poète ? Edition ? Goncourt ? Nobel, tant qu'on y est.. Sully Prudhomme l'a eu. Tu crois que ça femme se branlait en lisant Les Yeux. Toi, oui. Branles-toi l'âme au moins, peu importe. Enivrez-vous de vin, de poésie, etc, comme disait l'autre. Branle-toi l'âme, l'esprit, le sexe, mais branle-toi. Branle-toi sur moi. Pense que je lèche ta chatte. Ton doigt ou ma langue ? Ma langue, toujours. Toujours dans les plus infimes replis de ton corps. Ni ta mère, ni tes ex, ni toi-même ne connaissent ces endroits-là comme je les connais. Cette queue qui te pousse au coccyx et que moi seul voit. Les ailes à tes omoplates, avec leurs plumes d'angesse déchue. Celles, plus petites, mon Hermès Hermaphrodite, à tes malléoles, et leur duvet de poussin. Glisse un ruisselet de vodka pure entre tes fesses. C'est là qu'il me convient, Marquise, de m'enivrer. Je t'aime